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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 00:00

   

 

Les pièges  et les impasses du changement inter personnel consiste parfois à faire plus de la même choses qui ne fonctionne pas.

C'est ainsi que nous participons aux problèmes que nous avons et qui ne nous apportent aucune satisfaction voire même qui nous font souffrir.

Comment éviter de s'enliser dans des solutions inopérantes ?

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Une stratégie de résolution de problème humain en 5 questions :

 

 

1

Quel est le problème?

Qui fait quoi quand comment et à qui?

En quoi est-ce un problème pour vous?

2

Quel est votre objectif minimal? 

Qu'est-ce que vous voudriez à la place?

Quel serait le plus petit progrès concret?

comment pourriez vous constater que vous l'avez atteint?

3

Qu'avez vous fait pour résoudre le problème?

Qu'avez-vous déjà essayé pour atteindre votre objectif qui ne fonctionne pas?

Depuis combien de temps?

Quelles sont les démarches que vous avez entreprises et qui selon vous, ont fonctionnées?

4

Comment mes solutions infructueuses amplifient le problème ?

En tentant d'être le plus objectif possible, qu'est-ce que votre interlocuteur peut comprendre de votre comportement, de vos paroles? de vos tentatives de solutions infructueuses?

 

5

Quelle stratégie adopter ? Arreter de faire plus de la même chose qui ne fonctionne pas

Avez vous remarqué que plus vous vous comportez de cette façon, plus votre interlocuteur adopte le comportement que vous ne souhaitez pas et qui vous insatisfait? Quel est le message stratégique qui serait à 180 degrés différent du précédent?

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je vous invite à lire "Comment réussir à travailler avec presque tout le monde" de Lucy Gill chez Retz, collection efficacité personnelle

Joëlle ANKAOUA

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16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 16:59

J'ai revu récemment sur DVD, les "chroniques de la violence ordinaire". Sortis en 2005, ces 4 films reportages tournés à Creil dans l'Oise, nous  montrent différentes formes de violence : celle des enfants déchirés par les divorces tortueux, celle des adolescentes qui lorsqu'elles se font violées, ne savent plus si elles sont victimes ou si c'est "normal", celle des délinquants au tribunal niant les gravité de ce dont ils sont accusés, celle des bandes de mauvais garçons, prenant le pouvoir des lieux.

 

Voir l'un de ces  reportages sur dailymotion 

http://www.dailymotion.com/video/x5wqwm_reportage-25-chronique-de-la-violen_news

 

 

Pas de crimes spectaculaires, ni de sérial killers, juste la vie de ceux qui, oubliés par la société du dehors, tombent dans une spirale qui les marginalise et accroit le sentiment de rejet, de manque de perspective.

 

Dans les cités, on vit en cercle fermé. Tout groupe ayant besoin de structure, des organisations hiérarchisées se sont formées et contrôlent le quartier et ses habitants mais aussi tentent de contrôler les gardiens, les instances sociales présentes sur le terrain et même la police.

 

Les leaders, grands frères et autres, distribuent le travail : vente de chéquiers volés, de marchandises tombées des camions, de drogues en tout genre. Le but est clair : se faire un maximum de tunes en un minimum de temps. Leurs parents,  galèrent, de boulots précaires en boulots précaires ou sans boulot du tout. Les jeunes refusent de s’inscrire dans ce modèle. Et pour cause, pourquoi s’inscrire dans  un modèle qui ne fonctionne pas ?

 

Les repères et les limites ne sont plus celles du droit des citoyens mais celles des grands frères. Les enfants sont dehors, les plus âgés les contrôlent par le regard qu’ils leur portent et par les opportunités de gagner de l’argent qu’ils leur fournissent. Les mineurs sont livrés à eux-mêmes, avec peu ou pas d'autorité parentale pour les encadrer et vivent au jour le jour. Ils se débrouillent, ramassent de l’argent, se payent ce que la société de consommation leur refuserait autrement. Car la télé et les médias en général, incitent à la consommation d’un plaisir tape à l’œil, renvoient l’image d’une réussite par le culte de l’Avoir : être quelqu’un, c’est avoir le téléphone dernier cri.

  

La violence comme réaction à la violence

 

La différence se creuse, et les banlieues sont montrées du doigt : les banlieues c’est un problème pour les autres, ceux qui n’y vivent pas. Et à force d’être montrés du doigt, les jeunes des banlieues se sentent victimes du reste de la société. Les cités dites sensibles, c’est là ou personne ne va, de là d’où personne ne sort. Comme si c’était fatal. Quand on vit dans ces banlieues là, on a la plupart du temps "la mauvaise réputation" de sortir du cadre, d’être un rebus, celui par qui la délinquance et la violence arrive.

 

Les jeunes des banlieues répondent par la violence et alimentent ainsi la réaction de rejet de la société. Les politiques réagissent par un contrôle et si ce dernier devient impossible, passe à la répression. La boucle est bouclée.

 

Les délinquants qui passent à l'acte de la violence, font un choix qu'il faut payer. Les tribunaux regorgent de ces violences du quotidien. Les avocats des jeunes accusés, quant à eux,  ne sont pas payés cher (lorsqu'ils sont payés) et on en trouve certains à la vocation bien accrochée. Pas facile de défendre un commerce de chéquiers volés, alors que tout le monde sait que le casier n'est pas vierge et que probablement il recommencera. Mais voilà, les preuves sont légères et malgré cela, la tentation est grande de les garder au chaud dans des centres de détentions déjà bondés.

 

Lorsqu'on regarde attentivement les audiences, lorsqu'on écoute les plaidoiries, on comprend que les choses ne sont pas si simples : entre la morale et le droit, il y a parfois des décisions difficiles à prendre. Et la justice doit trancher dans le cadre du droit et non celui de la morale, faute de quoi, elle perd son indépendance et participe à une politique judiciaire qui n’appartient qu’au procureur de la république. Les délinquants, poursuivis en justice, quant à eux sont dans le déni du délit qu’ils ont commis.

    

 

Ceux qui travaillent au sein des cités dites sensibles

L’école républicaine n'y arrive pas : les adolescents sèchent les cours et les parents, les mères surtout, n'ont plus leurs mots à dire. Les pères en général sont absents, les séparations nombreuses.

 

Dans le cadre d’actions de mise en place d’équipe de gardiens et de médiateurs pour de grands bailleurs immobiliers, j’ai visité certaines de ces cités. J’ai vu et écouté les problèmes auxquels sont confrontés les gens du terrain et leur hiérarchie directe.

 

Les médiateurs qui œuvrent au cœur de la cité, tissent d’impossibles dialogues entre les habitants en conflit, à cause du bruit, des incivilités, des saccages d’ascenseur... les bonnes raisons ne manquent pas. Ces médiateurs tentent de réparer les fissures d’une communication qui menace de partir en escalade agressive à la moindre étincelle. Ils écoutent, comprennent, consolent, relativisent.

 

Je pense aussi aux gardiens qui subissent les pressions des bandes organisées ; à ceux qui résistent et ceux qui craquent. Faire en sorte que le règlement soit respecté, pas facile lorsque certaines parties communes sont investies par les bandes indélogeables, qui règnent par la peur.

 

 

 

Des passerelles d’espoir

 

 

Ne pas tomber dans le piège de l'image vue à la télé et qui montre la banlieue sous l'angle unique du problème de la violence. Se garder de la possible instrumentalisation des politiques. En effet, la peur appelle à se protéger en fuyant ou en combattant son objet. Prendre une bonne distance par rapport aux discours trop sécuritaires qui, à force de rabâcher qu’il faut se protéger de la délinquance, finissent par nous faire croire que nous n’y sommes pour rien. Peut être qu’on ne peut pas changer grand-chose mais accorder du temps pour regarder, écouter, c’est reconnaitre que ces cités existent avec des différences et une culture, et des personnes aux ressources remarquables.

 

Alors bien sur, pour les banlieues, pas de miracle, beaucoup de dégâts et très peu de changement. De l'espoir parfois, lorsqu'un impossible dialogue se noue, lorsqu'un jeune a envie de faire de la musique, un moins jeune de porter un projet, ou un de se construire une vie meilleure, y compris ailleurs.  De l’espoir aussi, lorsqu’on écoute les personnes qui travaillent sur le terrain et qui malgré les difficultés, sont capables de créer des relations de bonne qualité, de porter un regard équitable et d’obtenir de petites victoires en faisant appliquer au mieux le règlement intérieur. De l’espoir surtout lorsque de trop rares initiatives culturelles en tout genre, aboutissent à révéler les talents des banlieues vers l’autre côté.

 

 

 

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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 12:22

 « Il faut exiger de chacun, ce que chacun peut donner.

 L’autorité repose d’abord sur la raison » 

Saint Exupéry, Le petit prince, La planète habitée par un roi

 L'autorité : une qualité émergente de tous les groupes

  Après des années de pratique professionnelle au service des entreprises, des collectivités ou de la fonction publique, j’ai pu constater à quel point le thème de l’autorité s’immisce dans tous les problèmes interactionnels. L’autorité interroge : comment « positionner » son autorité face à une équipe, en tant que parents, vis à vis de son propre chef... comment faire face aux résistances de l’équipe, de son ado ou d’un collaborateur face à l’autorité? A quel moment et de quelle manière utiliser la sanction avec justesse et équité ou encore à l’inverse, quelles sont les conséquences d’un manager qui utilise son pouvoir de façon trop autoritaire. Quel est le bon moment pour faire valoir son autorité?

 

 

Des managers dans une double contrainte

Dans le champ professionnel, l’autorité est un mot très peu utilisé, on préfère parler de « leadership », « d’ascendant », de « charisme ». De même, le mot « « sanction est rarement prononcé ; le mot « chef » fait rire jaune tellement il fait penser à l’armée et au commandement, sans oublier qu’immanquablement il s’associe à l’adjectif « petit ». Probablement que l’autorité effraie un peu. Pour preuve, la mode en management est au manager « coach » qui écoute, observe et fait preuve d’empathie pour « accompagner » son collaborateur. C’est sans doute une des raisons pour laquelle les managers du top au middle, se demandent comment exercer leur autorité, puisque leur métier consiste à diriger. Entre les droits et les devoirs des uns et des autres, ils doivent veiller aux respects des règles et des engagements et doivent prendre des décisions : évaluations, sanctions, contrôle… les managers se retrouvent parfois pris en étau entre des injonctions paradoxales qui rendent l’exercice de l’autorité compliqué : faut-il diriger et ordonner ou écouter et guider ?

Et puis, il y a les collaborateurs qui peuvent avoir un rapport résistant ou soumis à l’autorité ; l’un comme l’autre peuvent être néfastes à la relation hiérarchique mais aussi au travail en équipe. A l’inverse, on sait que parfois résister, c’est éviter le pire. Rien n’est à systématiser. Tout est à regarder de près et de façon contextuelle et situationnelle. L’autorité se travaille, se définit pour s’exercer au plus juste.

 

Elle s’associe à de nombreux verbes : avoir de l’autorité, être autoritaire, exercer son autorité, manquer d’autorité ou en abuser, faire figure d’autorité, faire autorité ou représenter l’autorité. Chacune de ces expressions nuance le mot de façon différente. Et si le concept est abstrait, nous le mettons en application dans notre vie professionnelle comme dans notre vie personnelle au quotidien et sans même y penser.

 

Avoir de l'autorité

Avoir de l’autorité, c’est posséder ce pouvoir d’influer sur le cours de l’action, sur l’évolution d’une situation, ou sur le comportement d’autrui. Et il faut le reconnaître, avoir de l’autorité a toujours représenté une vertu cardinale. Lorsque l’on dit d’une personne qu’elle a de l’autorité, cela signifie qu’elle a une aptitude à imposer son point de vue, se faire respecter ou une propension à commander.

 

Exercer son autorité

 Exercer son autorité, fait plutôt référence à la notion de responsabilité octroyée par un tiers dans le cadre d’une mission ou d’une fonction.

 Le rôle du « manager » est de diriger une équipe vers l’atteinte d’un objectif commun.

 La fonction de « professeur » recouvre un certain nombre de missions et fait partie intégrante du système éducatif.

 La fonction de « parents » est un élément constitutif du système « famille ». Les hommes politiques sont responsables des décisions prises pour un pays et exercent une autorité sur les citoyens. Politiciens, professeurs, parents,  selon leur domaine de responsabilités, se doivent d’exercer de façon légitime, c'est-à-dire reconnue, leur autorité. Car l’autorité est acceptée à partir du moment où les règles qui en découlent sont clairement explicitées.

Manquer d'autorité

Encore faut-il qu’elle soit assumée, et le manque d’autorité fait des dégâts dans le monde du travail, comme dans la société en général. On lit et on entend parfois que les parents démissionnent, qu’on ferait peut être bien de faire machine arrière et de « resserrer les boulons » pour que les jeunes respectent davantage les professeurs, la collectivité, les institutions. Actuellement le mot s’emploie plutôt à l’imparfait, comme si notre société n’aimait plus obéir, par crainte d’être sous influence, manipulée ou encore de perdre son individualité.

 

Faire preuve d'autorité

Savoir faire preuve d’autorité, oui mais avec un dosage équilibré. Trop utilisée, l'autorité perd son effet et l'on a vite fait de penser que le patron, le parent ou toute personne qui utilise l'ordre sans discernement est décidément trop autoritaire. Connotée négativement l’expression être autoritaire qualifie plutôt un comportement agressif inadapté à la relation et à son objectif.

Faire autorité est réservé à l’expert, le spécialiste, le représentant, celui qui sait et à qui on octroit le droit de l'exercice. Lorsqu’on fait autorité, on est consulté, donc écouté et suivi sur le domaine de compétences ou d’excellence pour lequel nous avons déjà fait nos preuves. Nous verrons les avantages et les risques que ce genre d’autorité peut comporter sur la responsabilité d’autrui.

 

Abuser de son autorité

D’aucun pourrait abuser de son autorité en exerçant une influence au dépens de ses interlocuteurs, qui au passage, en aurait perdu leur libre arbitre et serait « forcés » consciemment ou pas, d’obéir. Abuser de son pouvoir conduit certains chefs à devenir de petit dictateur ou manipulateur, mettant leur pouvoir au service d’une finalité purement personnelle.

Tout dépend donc à quelle fin on utilise ce pouvoir, mais également comment on l’utilise. Lorsque le chef (parent ou responsable hiérarchique) est un « leader charismatique », son autorité est reconnue de façon volontaire, car on projette en lui des qualités. Il inspire le respect plus que la crainte, et sera suivi avec une adhésion de bonne qualité. L’autorité de « l’expert », celui qui sait, n’a pas d’équivalent : médecins, experts en tous genres, savants et autres ingénieurs lorsqu’ils possèdent  un savoir qui nous dépasse, possède un pouvoir que nous leur octroyons, nous avons besoin de leurs sciences et nous sommes dépendants de leurs décisions faute d’être nous même compétents pour choisir. 

 

L'autorité commence par soi-même

Il n’en reste pas moins que certaines personnes possèdent une propension « naturelle » à attirer l’attention, la sympathie et l’écoute. Le charisme ou l’ascendant naturel a quelque chose de facile qui aide considérablement à prendre une place toute particulière dans un groupe. La fascination créée par le charme d’un bon orateur, d’une séduisante Directrice des ressources Humaines ou encore la verve fluide et pleine d’humour d’un PDG charismatique.

Cela ne fait cependant pas tout, et l’autorité demande d’abord des qualités personnelles et une bonne autorité sur soi même. En cela l’exercice du pouvoir dépend du développement de certaines aptitudes indispensables pour incarner une autorité équitable : le contrôle de soi, le développement de valeurs solides, la stratégie et l’aptitude à la communication en réseau. Dans cette lignée, nous nous souvenons tous d’un manager, d’un de nos responsables hiérarchiques, apprécié pour la pertinence de ses propos, la cohérence de ses décisions et la fiabilité de ses informations et la stabilité de ses comportements et de son humeur. Réel facilitateur de l’interaction, ces personnes exercent l'autorité avec souplesse et justesse.  

L'autorité autorisée

Une autorité juste, exercée avec droiture et sens des responsabilités, voici le genre d’autorité qui devrait être la seule autorisée. Car l’autorité pour être utile doit être reconnue par ceux sur qui elle est exercée. L’autorité, si elle est nécessaire au groupe pour sa régulation et sa survie, doit être motivée par un projet altruiste

 

L’autorité s’admire autant qu’elle peut nous révolter

Nous recherchons souvent des modèles, des exemples d’autorité. Le thème est passionnant et attirant : pouvoir, puissance, ascendant, charisme, justesse, légitimité et adhésion y sont entremêlés. Autant de raisons qui inspirent l’envie de comprendre un peu mieux les réalités et les difficultés liées à ce concept. Mais aussi d’explorer les solutions adoptées par ceux d’entre nous, qui confrontés à l’autorité, l’exercent dans différents contextes où encore la subissent, cherchant souvent l’échappatoire qui les sortira du piège d’une autorité inique.

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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 16:45

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 La médiation pour qui ?

 

   Toute personne, prise dans un conflit, qui ne  voit plus comment s’en sortir.

La communication avec l’autre partie est devenue un problème.

  

  

 

 

 

 

 

Ce que les parties en conflit sont en droit  d’attendre d’un médiateur ?

  •   La confidentialité
  •   Indépendance, Impartialité et Neutralité.
  •   Un résultat en terme de solution acceptable et durable pour résoudre leur conflit »

La médiation pourquoi ?

  •    Parce que c’est une alternative aux procédures judiciaires, une autre façon de trouver une sortie au conflit, permettant de conserver une relation satisfaisante et durable avec l’autre partie.
  •     C’est une démarche responsable ou chaque partie garde son libre arbitre sur la décision de son engagement dans la solution
  •     Encadrer par un médiateur professionnel, elle permet de rétablir un dialogue entre les parties en conflit

La médiation, comment ?

 

Un (ou plusieurs) entretien individuel avec chaque partie impliquée dans le conflit suivi d’un entretien collectif (ou plusieurs).

 

 

 

La médiation, dans quel contexte ? 

 

  •  Pour accompagner un changement personnel, structurel,  organisationnel. En vue d’une évolution du dialogue social, une redéfinition de la communication interne, la mise en place d’une équipe.
  • En résolution de conflit : dégradation d’une relation avec un salarié, un partenaire, un client.

  Quel est le rôle du médiateur ?

  •  Réguler les états émotionnels afin de rétablir la   communication entre les parties.
  •   Il accompagne les parties vers la construction d’une solution acceptable et acceptée.

C’est pourquoi, la médiation est une profession

Le médiateur se doit d’être un professionnel de la résolution de conflit.

 

 Joëlle Ankaoua, Médiateure, membre actif de la CPMN (Chambre Professionnelle de la Médiation et de la Négociation)

 http://www.unam-csm.com/mediation

« Je forme à la gestion des conflits et à la négociation depuis 10 ans et conduis le changement  individuel ou de groupe, il était évident pour moi de me doter d’un outil solide de résolution des conflits : le processus de l’entretien de médiation… »

  Ce qu’évoque ma mission de médiateur ?

« Une juste distance pour être tour à tour, miroir, cadreur, passeur, facilitatrice des échanges. »

 

 

 

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2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 14:20

"Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué"

 

 

maladie-cerveau-303475cceC'est certain,  les Shadoks n'étaient pas bien malins! La preuve, en y regardant à 2 fois, ils n'étaient pas fichus de réfléchir par eux-même et ne pouvaient donc faire autre chose que d'obéir sans discernement aux ordres de leurs chefs.

 

Et les chefs avaient toujours un bon principe shadokien pas piqué des hannetonspour remettre les troupes sur le chemin de la pompe. Car, la spécialité shadokienne

consistait à pomper beaucoup.

 

"Je pompe, donc je suis"

 

Le célèbre "Je pense donc je suis", n'est-il pas à merveille parodié : c'est vrai qu'il aurait pu dire "je pense que je pense et donc je pense que je suis" notre Descartes.

Il aurait souligné ainsi, que ce qui a l'air aujourd'hui d'un axiome universel, n'est ni plus ni moins que sa façon de voir le monde.

  

Et dans le genre, génial, que pensez-vous du sophisme shadokien :

  

"il vaut mieux pomper d'arrache-pied même s'il ne se passe rien plutôt que risquer
qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas"

 

N'est ce pas une superbe illustration par l'absurde de nos comportements habituels bien ancrés dans nos mémoires qui nous limitent considérablement dans la portée de notre champ d'action. Paul Watzlawick, lui-même nous avait prévenu : les habitudes sont des apprentissages. Et à force de faire la même chose, on ne sait plus qu'on pourrait faire autrement... qui pourrait bien fonctionner !

 

 

Dans le monde Shadoks, 

 

"Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir"

 

Dit autrement, "plus ça rate, plus on a de chances que ça marche", Troublant, non !  Ca tient debout pourtant. Rappelez vous, le chef Shadoko avait bien prévu que le lancement d'une fusée a 99,9% de chances d'échouer, alors le mieux que l'on puisse faire quand on est Shadoks, c'est de se dépêcher de faire rater 999 lancements afin de pouvoir en lancer un 1000ème qui, selon les statistiques, devrait réussir!

 

Il faut reconnaître que le Chef Shadoko, particulièrement fort en rhétorique, savait parler à son peuple :

 

" ce n'est qu'en pompant que vous arriverez à quelque chose et même, si vous n'y arrivez pas, et bien ça vous aura pas fait de mal" 

et puis, on est tous d'accord là-dessus

 

"Mieux vaut regarder là où on ne va pas, parce que, là où on va, on saura ce qu'il y a quand on y sera "

 

Alors, les retraites, le pouvoir d'achat, le chômage ne nous empêcheront pas de vivre et même centenaire si vous n'en avez pas marre de pomper bien sûr! et après tout

 

"S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème"

 

C'est bien ce que le chef Shadoko a toujours pensé. Par conséquent, le rôle d'un chef d'état c'est de limiter le mécontentement du peuple et vous savez quoi, le chef Shadoko est exemplaire de ce côté là :

 

« Pour qu'il y ait le moins de mécontents possible, il faut toujours taper sur les mêmes. »

 

épicétou

 

Joëlle ANKAOUA

www.icplusformation.fr

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2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 08:22

Drôle d'année ...

La crise, les risques psychosociaux, la retraite qui s'éloigne. Fallait avoir les reins solides et une trésorerie plutôt avantageuse pour ne pas risquer l'abîme!

 

Je veux croire que les entreprises, les grosses, ont eu quelques éclairs de conscience : le management n'est pas une fonction qui s'apprend une fois pour toute, mais une fonction qui s'accompagne. Les managers ont beau être formés, c'est d'accompagnement qu'il faut parler.

 

Des contraintes toujours plus fortes

 

Force est de constater que les changements décidés par les dirigeants pour rationaliser les coûts de productivité et donc dégager des bénéfices, sont souvent mis en œuvre rapidement, avec peu d’anticipation sur les problèmes humains qu’ils provoquent.

  

Des méthodes sont mises au point pour améliorer la rentabilité, on se dote de procédures et de sévères contrôles du temps de travail et de la productivité sont mis en place. Derrière tout cela les salariés, des personnes qui n’ont plus rien de "ressources" humaines si elles se mettent à réagir, à se « défendre » contre des décisions aux contours flous, qui génèrent de l’inquiétude. Les défensives sont multiples et la plupart du temps contre-productives.

  

Un contexte social peu encourageant

 

  Les personnels travaillent toujours plus dans la crainte de perdre emploi et/ou reconnaissance parce qu'ils sont parfois pris en étau entre des objectifs en constante progression et une qualité de rendement que l’on veut au top niveau. La direction provoque des changements en états de crise et non des changements durables. Le travail devient parfois synonyme de galère, de climat détérioré, d'urgence permanente.

 

Or, l’implication dans le travail est possible si chacun trouve son équilibre entre énergie fournie et récompense (reconnaissance+stimulation + salaires). Si l’équilibre est rompu, les symptômes apparaissent : dans la double contrainte des objectifs à atteindre et de la qualité de travail à fournir, les salariés emmagasinent le stress. La crise économique et les chiffres du chômage ne laissent à la plupart d’entre eux pas d’autre alternative que de rester dans un environnement de travail qui les met en situation d’échec : des compétences insuffisantes, des objectifs non atteints.

 

C’est à cette quadrature impossible que le middle management est confronté. Le  manager est une courroie de transmission entre les décisions stratégiques de la direction et les craintes des équipes. Les décisions de restructuration, de plus en plus fréquente engendre de la mobilité fonctionnelle voire géographique, des objectifs revus à la hausse et donc des injonctions de changement auxquelles les collaborateurs répondent dans un premier temps et en fonction de la qualité de la communication, par une "résistance" (des comportements de repli, de mal-être où d’agressivité)



Manager en état de crise, c’est un peu devenir pompier ou urgentiste lorsque la salle d’attente de l’hôpital est pleine à craquer

  

La communication  joue dans ces moments de transition un rôle capital. Chaque geste et chaque parole sont passées au crible de l’interprétation déclenchant prêts d’intention et jugements. Le manager pilote le changement dans son équipe sur route glissante et chaque virage est vécu comme un risque. Impossible de prévoir quel sera l’état de la route et des conditions météo avant d’avoir avancé. Ainsi comment rassurer les collaborateurs alors qu’on ne connaît pas soi même la forme de l’état final. Manager en état de crise, c’est un peu devenir pompier ou urgentiste lorsque la salle d’attente de l’hôpital est pleine à craquer. En bref au lieu de « conduire le changement », le manager gère sans visibilité et se trouve parfois condamné à en place des solutions d’urgence qui permettent de colmater à court terme mais qui ne prépare pas les collaborateurs à changer.





Résolution de problèmes interactionnels par l’approche systémique

 

Tout système s’autorégule, c'est-à-dire que les individus qui le composent, mettent en place des solutions qui tendent à les ramener vers la norme initiale. En d’autres termes, quand une ou des personnes subissent un changement, elles mettent en place des comportements qui leur permettent de retrouver l’équilibre qu’elle connaisse, le seul, l'ancien. Lâcher prise avec ses habitudes, ses automatismes et sa vision de la réalité ne va pas de soi : immanquablement nous devons traverser une phase d’inconnu d’autant plus inquiétante si le manager de l'équipe envoit lui-même des signaux de stress.

Plus que jamais, il a besoin de partager son expérience, plus que jamais les managers sont susceptibles d'influer les équipes en fonction de leurs propres comportements. Ils ont donc besoin de :  

·         sortir la tète du guidon et prendre un temps de réflexion

·         sortir de leur isolement face à difficultés rencontrées

·         purger l’émotionnel si nécessaire qui obstrue la compréhension du problème

·        Cadrer la problématique à résoudre dans un système interactionnel

·         Concasser le problème en objectifs réalistes

·         faire le point des solutions inopérantes qui ont déjà été tentées

·         être guidé vers des pistes résolutives créatives et réalistes

·         être aidé et accompagné dans les informations qu’ils émettent

 

 

PROPOSITION D'INTERVENTION

6 à 12 jours d’ateliers « résolution de problèmes relationnels»

 

Public : groupe de pairs, manager d’équipe, rencontrant (ou amené à rencontrer) des difficultés avec des collaborateurs

 

Durée : 5 à 10 jours recommandés sur un an

 

Objectifs

 

·         Se former dans l’action à une grille d’analyse systémique

·        Cerner une difficulté interactionnelle, un problème relationnel

·         Enrichir ses pratiques de manager communicant

·         Appartenir à un groupe de pairs, créer une synergie d’équipe

·         Résoudre des problèmes et difficultés durablement

·         Aider son équipe à modifier ses pratiques avec stratégie

 

 

 Joëlle ANKAOUA

 

pour + d'info

www.icplusformation.fr

 

 

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27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 13:35

La systémique est une vision du monde que j’ai adoptée, telle une indispensable paire de lunettes qui m’aide à lire les systèmes complexes comme les relations humaines.

 

Formée depuis quelques années au modèle de changement systémique et interactionnel de Palo Alto (par l’Institut Gregory Bateson de Liège), je mets en pratique cette approche dans toutes mes interventions. Animer une formation de management ou de communication à l'aide du modèle de la systémique, c’est apprendre à apprendre à communiquer. 

 

Et apprendre, c’est s’ouvrir à une certaine liberté. La liberté a un cout : le changement. Celui-ci consiste à réorganiser une facette de notre vision sur la réalité et donc de « désapprendre » ce que nous savions auparavant, construisant ainsi une nouvelle vision du monde. Conséquence : une position nouvelle qui nous permet de trouver de nouvelles façons d’être dans l’interaction.

 

Le travaille du coach consiste en grande partie à re-cadrer le problème de son client.  Pour cela, il aide à repérer et arrêter les solutions inopérantes, c'est-à-dire les apprentissages qui ne fonctionnent plus dans le contexte actuel de son client.

 

Autrement dit, plutôt que d'enseigner ce qui fonctionne, il est parfois fort stratégique de guider notre coaché ou le participant en difficulté à repérer ce qui ne fonctionne pas. Un coach n'a pas de projet ou de bonne solution pour son client.

   

Nos métiers ont vu le jour avec cette époque du changement « durable ». Nous ne devons pas oublier que nous sommes des passeurs. Notre rôle : redonner de la liberté au système et non faire progresser le système. N’oublions pas que nous n’avons aucune intention pour notre client. Nous l’aidons juste à démêler les siennes. Apprendre, c’est mettre de l’ordre dans le désordre, du sens dans le hasard, de l’informatif dans le bruit, de la matière dans le vide.

 

Joëlle Ankaoua, Consultante en Relations Humaines . Formatrice, Coach, Médiateure

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Présentation

  • : Inter Relations et InterAction
  • : Au sein de l'entreprise IC+Formation, mes missions consistent à : Développer l'efficacité personnelle ou collective au travail (management, communication, team building), Accompagner une personne ou une équipe à dépasser une difficulté ou un problème de communication, résoudre un conflit, prévenir les risques psycho sociaux, Accompagner le changement.
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Profil

  • Joëlle Ankaoua
  • Ce qu’évoquent mes missions : une juste distance, un sens de la responsabilité pour être tour à tour passeur, miroir, accompagnateur ou transmetteur.
  • Ce qu’évoquent mes missions : une juste distance, un sens de la responsabilité pour être tour à tour passeur, miroir, accompagnateur ou transmetteur.